Présentation des missions la MJE AEQUUM

Ce mercredi 13 Juin 2018 a eu lieu la réunion de présentation de deux nouveaux arrivants sur le projet RECAVACA. Léonard Normand, en service civique à l’association AGED, ainsi qu’un groupe de trois étudiants de l’ISTOM, l’école supérieure d’agro-développement international.

La réunion a eu lieu dans les locaux de l’ASSOFWI, association partenaire du projet. Différents acteurs étaient présents : B. Vainqueur, Présidente de l’AGED ; G. Berry et M. Cassu, respectivement Président et animatrice de la SAPCAV ; J.-M. Petit, Vice-Président de l’ASSOFWI/SAPCAV ; des membres de l’équipe technique de l’ASSOFWI ainsi que des producteurs.

Léonard Normand, Ambassadeur des actions de développement durable et présent pour 8 mois, a pu préciser les missions qu’il devra mettre en place durant les prochains mois, celles-ci s’articulent autour de trois axes :

  • Recensement des agro-forestiers sur le territoire et conception d’itinéraires techniques en fonction des différentes typologies d’exploitations ;  
  • Mise en place d’un cahier des charges qui référencie les bonnes pratiques agronomiques à suivre pour la production agro-écologique du cacao ; 
  • Actions d’animation et de sensibilisation mises en place dans le cadre de manifestations dédiées à l’environnement et à la solidarité internationale ;
  • Mise en place d’outils pédagogiques pour éduquer au respect et à la protection de l’environnement.

La deuxième partie de la réunion fut dédiée aux étudiants de l’ISTOM. Ces étudiants en sont à leurs quatrième année de formation. Au cours desquelles ils ont eu l’opportunité au cours des dernières années d’effectuer diverses missions (ferme permacole, exploitation de spiruline, coopérative d’achat-vente de fèves sèches de cacao) leurs permettant d’obtenir une grande expérience sur le terrain.

Ils font partie de la Mission Jeunes Experts AEQUUM, qui est un groupe de 9 étudiants (6 en Haïti et 3 en Guadeloupe). Durant un an ils ont eu différents types d’exercices (création d’un Business Plan, recherche de commanditaire et de fonds, etc). Ils sont donc présents sur ces territoires pour faire une expertise de terrain, avec l’accompagnement d’un expert.

Dans le cadre du projet RECAVACA, leurs objectifs de missions s’inscrivent dans deux cadres :

  • Haïti : Analyser et améliorer le fonctionnement de 5 coopératives de cacao dans la perspective de la certification biologique et commerce équitable ;
  • Guadeloupe : Investiguer comment fédérer l’ensemble des acteurs de la filière cacao dans la perspective d’un label.

Pour ce faire, ils vont réaliser, durant un mois et demi, un grand nombre d’entretiens individuels auprès des différents acteurs de la filière cacao (producteurs, associations, chocolatiers), ou auprès de personnes ne souhaitant justement pas en faire partie.

Les résultats qui seront tirés des entretiens, de la bibliographie, et de leurs observations directes seront présentées à terme de leurs missions durant une réunion qui aura lieu le Vendredi 20 Juillet 2018.

Ensuite a eu lieu des échanges entre les étudiants de l’ISTOM et les acteurs présents, afin d’approfondir les détails de leurs missions. Notamment sur la réalisation de leurs entretiens, ils s’adapteront aux disponibilités d’horaires et de lieux des interviewés, les entretiens seront semi-directifs et il n’y aura pas de durée fixe à l’entretien.

Dans un premier temps, ils souhaitent faire une première base de donnée de personne à contacter qu’ils alimenteront au fur et à mesure.

Ensuite viennent les entretiens. Ils n’ont pas d’objectif maximal d’entretiens, ils souhaitent en faire le plus possible. Que ce soit avec des personnes différentes, ou de refaire un entretien déjà effectué pour approfondir certains points tout en maximisant la diversité des personnes interviewées (producteurs, transformateurs,…).

La problématique du label a aussi soulevé différence questions :  quelle est sa pertinence ? qui est demandeur ? un label unique pour le cacao ou plutôt global à la Guadeloupe ? N’y a t-il pas déjà suffisamment de label sur le marché ?

La notion d’un label pour regrouper les gens autour d’un projet commun plutôt que de donner une étiquette bio a été émise.

La réunion s’est terminée par la prise de rendez-vous avec les personnes présentes souhaitant répondre aux questions des étudiants.